L'âtre émanait une douce lueur, laissant danser les rayons de son feu en lentes et fauves ondulations sur les murs de la pièce. Au centre de celle-ci, une table. Ronde, avec un petit naperon de dentelle maculé de sang en son plein centre.
Un coeur ayant saigné ?
Ou bien une tête coupée ?
Peu importait, l'hémoglobine ne la dérangeait que rarement et Emawel s'achemina vers la chaise la plus proche. Autour d'elle, d'étranges compagnons lui lançaient des regards intrigués et emplis de concupiscence... L'un d'eux, après avoir ostensiblement admiré l'épée de cristal qui balançait à sa hanche, avait légèrement déplacé son angle de vue vers ses parties charnues.
Elle aimait ça et ne se priva pas de tendre un peu plus les cuirs moulants de sa cuirasse du plat de la main une fois assise.
- Bien, bien, bien ! J'ai connu ce repère de vieux brigands plus chaleureux... Mais ces temps sont loins et ma mémoire se perd facilement. J'ai souvenir que Beorn était encore des nôtres quand je suis parti vers les Terres d'Amorphog, que sont devenus nos chers compagnons ? Je ne reconnait qu'un unique minois ici. N'est-ce pas, Lhuz ?
Ce dernier s'approcha d'un pas chancelant, un sourire aux lèvres.
- Eh oui, effectivement, on peut dire que ça date, reprit-elle. Mais je reprend du service parmi nous chères Terres. Ah ! J'en ai belles à raconter à présent et le temps à passer. Pourtant, pas de doute, tu es resté le même, toujours aussi déterminé vis-à-vis de tes convictions et je peux bien t'avouer que ça n'est pas la moindre de tes tares. Quoiqu'on doivent en premier lieu considéré cela comme une sacrée qualité.
Emawel soupira.
- Mais les Temps ont changé. J'ai changé également. Te souviens-tu seulement de notre première organisation ? Les Utopiens... Un beau groupe, crois-moi, je n'ai plus revu de clan aussi beau depuis mon départ et mon périple, et il fut long comme tu le constates. Mais dis-moi, quelles sont les nouvelles ? J'ai appris certaines choses via la "Place Publique" et notre délicieuse Communauté des Terres d'Argent ne semble plus exister que dans les souvenirs des plus anciens...
Un coeur ayant saigné ?
Ou bien une tête coupée ?
Peu importait, l'hémoglobine ne la dérangeait que rarement et Emawel s'achemina vers la chaise la plus proche. Autour d'elle, d'étranges compagnons lui lançaient des regards intrigués et emplis de concupiscence... L'un d'eux, après avoir ostensiblement admiré l'épée de cristal qui balançait à sa hanche, avait légèrement déplacé son angle de vue vers ses parties charnues.
Elle aimait ça et ne se priva pas de tendre un peu plus les cuirs moulants de sa cuirasse du plat de la main une fois assise.
- Bien, bien, bien ! J'ai connu ce repère de vieux brigands plus chaleureux... Mais ces temps sont loins et ma mémoire se perd facilement. J'ai souvenir que Beorn était encore des nôtres quand je suis parti vers les Terres d'Amorphog, que sont devenus nos chers compagnons ? Je ne reconnait qu'un unique minois ici. N'est-ce pas, Lhuz ?
Ce dernier s'approcha d'un pas chancelant, un sourire aux lèvres.
- Eh oui, effectivement, on peut dire que ça date, reprit-elle. Mais je reprend du service parmi nous chères Terres. Ah ! J'en ai belles à raconter à présent et le temps à passer. Pourtant, pas de doute, tu es resté le même, toujours aussi déterminé vis-à-vis de tes convictions et je peux bien t'avouer que ça n'est pas la moindre de tes tares. Quoiqu'on doivent en premier lieu considéré cela comme une sacrée qualité.
Emawel soupira.
- Mais les Temps ont changé. J'ai changé également. Te souviens-tu seulement de notre première organisation ? Les Utopiens... Un beau groupe, crois-moi, je n'ai plus revu de clan aussi beau depuis mon départ et mon périple, et il fut long comme tu le constates. Mais dis-moi, quelles sont les nouvelles ? J'ai appris certaines choses via la "Place Publique" et notre délicieuse Communauté des Terres d'Argent ne semble plus exister que dans les souvenirs des plus anciens...